Première rencontre entre les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne pour discuter du plan de relance économique. Les positions sont encore très éloignées et aucun accord n’est attendu avant la mi-juillet.
Pour atténuer la crise des coronavirus, la Commission européenne propose un fonds de relance de 750 milliards d’euros financé par une dette partagée.
Le Fonds sera ancré dans le nouveau budget de l’UE, qui s’élève à plus d’un milliard d’euros
À l’heure actuelle, le plan a le soutien de la France et de l’Allemagne et des pays du sud de l’Europe, comme l’Espagne. La chancelière fédérale Angela Merkel a appelé à la solidarité. Considérez-le comme un projet historique.
En fait, la position du gouvernement espagnol est bien connue des autres partenaires. Depuis le début des négociations, Pedro Sánchez a défendu la nécessité d’un plan ambitieux, qui est au plus fort de cette crise sans précédent.
Le président du gouvernement espagnol demande que l’aide arrive surtout sous forme de subventions. Son objectif est d’éviter d’augmenter la dette de l’Etat.
Mais il y a quatre pays très critiques. Ce sont les soi-disant frugaux: le Danemark, la Suède, l’Autriche et les Pays-Bas. Ils préféreraient tous que le plan soit basé sur des prêts plutôt que sur des subventions.
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.