Le parquet espagnol a requis une peine de cinquante ans de prison à l’encontre du Belge Gabriel S.C.P. , le père des deux enfants retrouvés morts à Godella, près de Valence, en mars 2019. La mère espagnole, Maria G., risque quant à elle 25 ans d’internement. Leur fils de 3 ans et sa sœur d’à peine 5 mois ont été assassinés au cours d’un rituel mystique.
La mère retrouvée en bien mauvaise posture
La police a finalement retrouvé Maria G. le lendemain dans un tonneau, toujours nue, et pleine d’égratignures. La mère pouvait à peine parler. Après des heures d’interrogatoire, elle a montré aux enquêteurs où les enfants étaient enterrés. Leurs corps présentaient des marques de violence.
Selon le tribunal espagnol, les deux parents prenaient des drogues et vivaient dans une sorte de psychose, craignant que les enfants puissent être enlevés par des pédophiles. La justice les soupçonne d’avoir agi d’un “commun accord” pour mettre fin aux jours de leurs deux enfants. Ainsi, Le père aurait transmis à sa femme des “pouvoirs mystiques” et lui aurait fait croire qu’elle pouvait donner la vie éternelle aux enfants en “purifiant leurs âmes.”
“Elle voulait un rapport sexuel sur les lieux du crime”
La mère a finalement avoué l’inavouable. En prison, elle a déclaré “que Dieu lui avait ordonné de tuer ses enfants”. Le père a quant à lui minimisé son rôle dans cette sordide affaire. Il a expliqué aux enquêteurs qu’il dormait à ce moment-là et n’a découvert que plus tard que les enfants étaient morts. “Quand je me suis réveillé, Mary était allongée nue sur moi”, a-t-il dit. “Elle voulait un rapport sexuel sur les lieux du crime”, a déclaré Gabriel S.C.P.
Bien que son rôle ne soit pas tout à fait clair, la justice espagnole l’a maintenu en détention pour éviter qu’il ne quitte le pays. Il risque 50 ans d’emprisonnement, soit 25 ans par enfant assassiné. La justice veut également que les deux parents versent 300.000 euros de dommages et intérêts, tant aux grands-parents maternels que paternels.
La grand-mère avait sonné l’alarme
Les services sociaux espagnols enquêtaient déjà sur cette famille avant les faits. Ils soupçonnaient en effet que les enfants manquaient de soins. Leur grand-mère avait sonné l’alarme peu avant le meurtre car elle pensait, à juste titre, que leur sécurité était en danger.
Issue d’une famille aisée, Maria G. a toujours été le vilain petit canard. Rebelle depuis son plus jeune âge, elle avait choisi un autre mode de vie. Militante politique, elle avait rencontré son mari Gabriel lors d’une manifestation à Bruxelles. La famille a ensuite déménagé en Espagne lorsque Maria est tombée enceinte en 2017. Avant de commettre l’irréparable deux ans plus tard.
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