Carlos Ghosn, est resté très discret depuis sa sortie de prison le 6 mars dernier
L’ex-PDG, libéré sous caution et assigné à résidence au Japon, travaille sa défense dans la perspective d’un procès qui pourrait se tenir en septembre. Les médias japonais traquent ses sorties publiques, en attendant une conférence de presse promise courant avril. Ils devront pour l’heure se contenter de celle de son avocat Junichiro Hironaka, organisée ce mardi.
Sur le fond, Carlos Ghosn avait donné les grandes lignes de sa défense le 8 janvier dernier quand, encore en détention provisoire, il avait comparu à la barre du tribunal pour une brève prise de parole, puis dans le cadre d’interviews au Nikkei, à l’AFP et aux Échos . L’ancien patron de Renault et Nissan y affirmait d’une part n’avoir rien commis d’illégal, ou du moins rien qui n’ait été fait dans les règles de Nissan et porté à la connaissance de sa direction. Il se disait par ailleurs la cible d’une trahison, organisée dans le but de contrer son projet d’intégration capitalistique de l’Alliance Renault-Nissan.
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