L’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) a récemment formé 21 personnels du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA), ainsi que de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts (CAPEF). Cette formation de douze jours s’est tenue du 25 octobre au 5 novembre 2020.
Pendant cette session de formation, le quotidien national bilingue Cameroon Tribune paru le 9 novembre 2020 rapporte que ces personnels ont bénéficié de «la méthode coréenne dans le cadre de la lutte contre les maladies des animaux aquatiques et la gestion de la sécurité des produits de la pêche au stade de la production».
A cause du Coronavirus, les camerounais ont suivi cette formation, en ligne. Alors que dans les années antérieures, c’est trois camerounais qui se rendaient en Asie pour bénéficier de ces enseignements sur place. «C’est le tout premier programme de formation en ligne au Cameroun», explique Lee Gyuhong, le représentant résident de KOICA au Cameroun, à notre confrère.
Pour Fantong Zealous Gietbong, chef de service des industries halieutiques au MINEPIA, «nous avons exploité le coronavirus et ses restrictions pour former plus de monde. Malgré la distance, nous avons effectué des visites de terrain en se servant des technologies de l’information et de la communication. On a utilisé des vidéos et des outils d’immersion qui nous ont conduits dans des champs, industries et sites d’élevage, etc.», lit-on.
Comme maladies qui touchent les animaux aquatiques au Cameroun, Gwendoline Nyahlum Langmi, en service au secrétariat général de la CAPEF, parle plus des infections virales et bactériennes. A ceci, «il faut ajouter la pollution, laquelle sévit surtout dans les rivières et les fleuves, mettant ainsi en péril la survie de la faune aquatique», note le journal.
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