Au terme de la réunion de concertation tenue à Douala, sous la Coordination du Bureau général des frets terrestres (BGFT), les deux syndicats ont mis sur pied une plateforme de concertation permanente, qui devrait leur permettre de discuter et d’échanger constamment sur les préoccupations de leurs activités.
D’après le journal Le Messager édition du 23 octobre 2020, la première des préoccupations est le coût du transport terrestre par camion. «Pour ces transporteurs, il est important de connaître et de maîtriser la structure du coût de transport; ce qui devrait éviter à bon nombre d’entre eux les surcoûts ou les dépenses imprévues au cours du trajet», indique le journal.
Dans les détails, les transporteurs doivent distinguer entre le prix du transport routier et le coût d’exploitation du camion. Le coût d’exploitation du véhicule étant l’ensemble des dépenses générées pour l’entretien et les réparations du véhicule tout le long du trajet, le prix du transport quant à lui intègre le coût d’exploitation du véhicule plus les taxes et les frets. Le transporteur doit pouvoir connaître tout cela s’il veut faire une bonne facturation vis-à-vis de ses clients que sont les transitaires, afin de pouvoir rentrer dans ses frais.
Au cours de cette rencontre, «les transporteurs routiers par camion ont également discuté, pour les dénoncer, les pratiques qui génèrent pour eux des surcoûts, tel le phénomène des intermédiaires et des sous-traitants, la question du GPS qui leur fait perdre le temps et de l’argent, les lourdeurs et les lenteurs qu’ils subissent dans les formalités administratives et les tracasseries policières sur la route qui leur font également perdre de l’argent pour les imprévus que cela génère», lit-on.
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